Psoas Iliaque |
Mon gros souci lorsque je cours c’est ce muscle hyper
important, mais souvent négligé lors de l’échauffement voir de l’étirement à la
fin de course… le fameux Psoas
Iliaque (et ses copains : le muscle pyramidale et les nerfs crural(fémoral) et
sciatique)!
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Pour info : Le nerf crural/fémoral est formé par des racines nerveuses qui partent au niveau des vertèbres lombaires. Il va pénétrer ensuite dans le petit bassin pour atteindre la cuisse. Pour les douleurs il semble difficile a dissocier (sans diagnostique précis) du nerf sciatique bas de la colonne vertébrale et descendent à l’arrière de nos jambes.
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Pour info : Le nerf crural/fémoral est formé par des racines nerveuses qui partent au niveau des vertèbres lombaires. Il va pénétrer ensuite dans le petit bassin pour atteindre la cuisse. Pour les douleurs il semble difficile a dissocier (sans diagnostique précis) du nerf sciatique bas de la colonne vertébrale et descendent à l’arrière de nos jambes.
Je pense ne pas être la seule à souffrir de ce genre de « blessure » ou « courbature » après une course. Parfois même pendant la course, souvent en descente pour mon cas personnel.
Ce muscle, liant le haut du bassin à la cuisse (pour faire
simple) accompagné du muscle pyramidale, le tout prenant en sandwich les deux
nerfs principaux qui passent par la : le crural et le sciatique sont essentiels dans la marche ou la course a pied,
enfin toutes les positions d’appuis en général car ils ont pour fonction
principale la stabilisation latérale et sont essentiels pour l’efficacité de la
foulée du coureur.
En gros les muscles pyramidaux (de chaque coté du bassin) sont
très sollicités à chaque appui et donc
peuvent se contracter de manière trop
importante, souvent par compensation liée à une tension excessive de
son opposant le psoas-iliaque. Alors si en plus vous avez le nerf crural qui
passe en plein milieu du muscle pyramidal au lieu de passer dessous… c’est le
bouquet !
Le psoas iliaque lui à aussi un intérêt particulier
pour protéger notre colonne lombaire, en plus de la foulée dans la
course à pied, et il se trouve hyper sollicité
dans de multiples situations : La situation
d’appui mais aussi tout simplement la
position assise qui loin de détendre ce muscle le met au contraire
dans une tension permanente !
En effet la posture de hanche et de bassin en flexion que l’on a tous les jours
au bureau (pour ceux qui bossent derrière le cul posé sur une chaise… comme
moi) n’a rien de reposant pour ce muscle hyper important !
(Mesdames et messieurs
travaillant dans d’autre secteurs d’activité, plus remuant… contrairement à ce
que vous pensez nous ne nous reposons pas derrière notre bureau : y’a qu’a
demander au Psoas !!!)
Pour faire court, après une longue journée de bureau, dans une
position immobile les tensions musculaires accumulées en flexion limitent
l’aisance d’ouverture d’extension de hanche quand on se relève de son bureau…
vous savez la sensation d’être ankylosé
ou tout cassé après une journée de bureau !!!
Alors
si en plus après vous entreprenez de faire un
footing… aie aie aie ! Et bien sur, c’est ce que je fais, sans
préparation et pour des longues sorties d’une heure, en coté et tout le
« patacaisse » ! Très malin donc !
Alors après ce constat terrible… pour les pauvres « travailleurs
en bureau» que nous sommes je vous rassure :
il y à une solution !!!
Et elle est toute con, visiblement… et bien
sur elle est souvent négligée par la plupart d’entre nous. Si pour certains
elle n’est pas nécessaire, pour moi en tout cas en tant que débutante et
« active » derrière mon bureau, elle s’avère très importante ! Il
s’agit de l’échauffement avant la course,
pour détendre
ce muscle, qu’il ne soit plus en tension constante avant la sollicitation pour
la course à pied !
Exemple d'étirements |
Donc avant toute course, pensez à détendre
vos muscles dorsaux, les lombaires et cervicaux, le dos, les muscles de la
cuisse et les muscles fléchisseurs de hanche… vous savez nos chers
psoas iliaque et pyramidale entre autre !
Vous
pouvez pratiquer des petits exercices d’étirement en douceurs tout en expirant
lentement (ben oui faudrait pas se claquer un truc
avant de partir courir !!!)
Puis, ne faite pas comme moi : partir au
taquet ; partez doucement en trottinant
pour préparer notre système cardio-vasculaire à l’effort! (c’est
tout de même un peu violent la course à pied, surtout en monté et avec un
coach !!!)
Pour bien faire, il faut garder la position d’étirement entre
10 et 30 secondes à partir du moment où l’on sent que ça tire. Pour ma petite
touche perso j’aime bien faire quelques « step dump », talons-fesse,
genoux hauts, etc. Histoire de se « mettre en jambe » !
vous pouvez trouver plein d'autres exemples sur ce site : http://entrainement-sportif.fr/etirement-course-pied.htm
Bien sur tous ces exercices
d’échauffement et d’étirement en l’occurrence se retrouvent à la fin de la
course pour ne pas avoir ces fameuses courbatures qui nous font
avoir des allures de mamie avant l’heure !!! (J’en suis un très bel
exemple aujourd’hui après les 8 km de la veille, et la super côte qui va
avec !)
(Pour ceux qui ont peur d’en
avoir on peut vous conseiller des aspirines etc. mais personnellement je ne
suis pas favorable à ce genre de traitement, les antidouleurs détruisent les
neurones et leur prise régulière entraine une accoutumance. Ok cela reste
à prouver mais dans le doute, essayez de supporter la douleur et écouter votre
corps, c’est toujours mieux que de se gaver de médocs !)
Enfin
autre chose très importante pour votre Psoas et compagnie, c’est le renforcement musculaire avec des exercices :
squats, abdominaux, etc. Et oui y’a du
boulot !
Vous pouvez aussi vous mettre au Pilâtes… on ne dirait pas
comme ça mais ça muscle les abdos un max !
Conclusion : pensez à s'étirer, à ne pas partir en trombe comme une dératée après une journée de travail, bref pour faire simple: écouter son corps!!!
Merci à vous d'avoir partagé votre expérience. Je me reconnais beaucoup dans ce que vous écrivez : travail assis, pyramidal qui souffre ...
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